+33 9 83 57 25 38Le coton représente 25% de la production textile mondiale. C’est une matière largement utilisée car elle permet d’obtenir des rendements élevés et elle plus économique à produire. Toutefois, sa culture consomme un quart des pesticides utilisés dans le monde, dont certains classés comme hautement dangereux par l’OMS, pour les hommes et pour la planète. La production de coton biologique représente seulement 1 % de la totalité de production de coton.
Premièrement les surfaces de terres cultivées pour le coton ne représentent que 2,5% du volume total des terres cultivables, mais elles représentent 25% des insecticides et 10% des pesticides utilisés selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Chez Les Mouettes Vertes, depuis le premier jour, notre coton vient de la première filière de coton biologique et équitable totalement certifiée en Inde. On vous explique pourquoi !
Le coton bio préserve l’environnement et la santé des hommes
Le coton conventionnel est un type de coton cultivé à l’aide de pesticides et d’engrais chimiques. Sa culture a des conséquences néfastes et pollue les sols et les eaux, et peut causer de graves problèmes de santé aux travailleurs agricoles et aux populations environnantes.
Selon l’OMS, la surexposition aux pesticides tue plus de 20.000 personnes meurent sur les champs de coton.
Le coton biologique, lui, est cultivé selon des méthodes respectueuses de l’environnement et de la santé. Il ne nécessite aucun produit toxique, et préserve ainsi la qualité de l’eau et des sols.
De plus, les agriculteurs utilisent des pratiques de rotation des cultures et des méthodes naturelles contre les insectes pour maintenir la productivité de leurs champs.
Le coton bio moins consommateur d’eau
Le coton conventionnel est connu pour être très gourmand en eau. La majorité de la culture conventionnelle de masse est faite dans des zones avec un très fort besoin en irrigation.
Selon le WWF, il faut 2 700 litres d’eau pour produire le coton nécessaire à la fabrication d’un seul t-shirt, alors que le coton biologique n’en utilise que 243 litres.*
En comparaison, un steak haché consomme en moyenne 1500 litres d’eau.
La culture du coton bio est moins gourmande en eau car les sols ont un substrat plus riche que les sols traités et permettent d’absorber davantage l’humidité et d’éviter l’évaporation, ce qui réduit les besoins en irrigation.
Par ailleurs, les intrants et produits toxiques utilisés dans la culture du coton conventionnel nécessitent une certaine quantité d’eau pour être dilués, ce qui n’est pas le cas en agriculture bio.
L’impact social du coton bio
En plus de ses avantages écologiques, le coton biologique certifié GOTS impose un cahier des charges très strictes sur les conditions sociales des ateliers de transformation.
Sa culture porte une dimension éthique et le respect des conditions de travail des employés conformes aux recommandations de l’OIT (Organisation International du Travail), un organisme qui œuvre dans la protection des droits de l’homme et du travail.
Elle comprend notamment :
- Elimination du travail forcé
- Liberté syndicale et reconnaissance du droit de négociation collective
- Amélioration des conditions de travail
- Abolition du travail des enfants
- Suffisance des salaires
- Horaires de travail décents
- Abolition de la discrimination
- Régularité d’emploi
- Abolition du traitement brutal et inhumain
Enfin, on estime qu’un tee-shirt à 29€ de la “fast fashion” ne rapporte qu’environ 16 centimes aux ouvriers qui transforment la matière première.
À quels labels se fier ?
Juridiquement, il n’y a pas de définition stricte du coton bio. Ce sont des labels de certification internationale qui font office de contrôleurs et de gestionnaires de l’appellation bio. Il existe plusieurs cas de figure : un label peut certifier uniquement le coton et la manière dont il a été cultivé, il peut certifier le vêtement fini, et donc l’intégralité du processus de fabrication. Il est essentiel de connaître la traçabilité d’un produit et de se diriger uniquement vers des matières ou des produits certifiés.
Aujourd’hui, le label GOTS (Global Organic Textile Standard) est une norme de référence mondiale en matière de textiles biologiques. Le label GOTS garantit le caractère biologique du textile depuis la récolte des matières premières et leur transformation, jusqu’à leur étiquetage. Un produit certifié GOTS est soumis à des contrôles stricts des organismes indépendants agréés et désignés par des autorités nationales.
GOTS est un organisme indépendant et la labélisation de produits et de marques est payante. Son volet social peut être renforcé par des certifications plus poussées, par exemple le label SA8000, comme c’est le cas dans notre atelier partenaire en Inde.
Pour finir de vous convaincre sur les atouts du coton bio, sachez que ses fibres sont plus solides et plus durables, contrairement aux fibres du coton classique qui se dégradent plus vite avec le temps. Alors pourquoi continue-t-on de fabriquer des produits en coton conventionnel ? Le coton bio est plus cher à produire que le coton classique : son rendement plus faible et sa meilleure rémunération des producteurs ont une répercussion sur le prix des produits. Toutefois, de plus en plus de consommateurs éveillés sont prêts à payer un peu plus pour des produits fabriqués à partir de coton bio pour son impact social et écologique. En tant que fabricants et marques, nous avons un vrai rôle à jouer pour continuer de démocratiser le coton bio. Récemment une autre alternative particulièrement vertueuse a fait son apparition : le coton recyclé. Son impact environnemental est remarquable, il fera l’objet d’un prochain article !
Vous avez un projet de création textile à impact, échangeons sur votre besoin et votre stratégie.
